L'anglais du tricot
Do you speak english ?
Aujourd'hui, je m'intéresse tout particulièrement à vos acquis linguistiques.
En naviguant sur la toile, je suis tombée sur une vidéo qui m'a beaucoup interpellé. Je me permets donc de vous solliciter afin d'avoir votre avis et un aperçu de la situation.
Nombreuses sommes nous à surfer sur la toile pour dénicher de beaux modèles, sympa à tricoter ou bien à lire des blogs de nos amis outre-atlantique. Ce qu'ils ont en commun et que nous n'avons pas, c'est la langue : l'anglais. Rien que sur notre site communautaire Ravelry, l'anglais est devenu notre langue officielle.
" Marre de trouver des jolis patrons de tricot en anglais ! "
Combien de tricoteuses n'ont pas pestiféré contre ces beaux patrons? Pourtant, certaines d'entre nous ont décidé de contourner le problème en renouant avec l'anglais ou en débutant un apprentissage, tout cela pour l'amour du tricot. Et parmi elles, certaines sont devenues des traductrices confirmées à qui l'on confie la mission de nous traduire quelques patrons.
Parce que l'anglais est, si je puis dire, la langue des tricoteuses, je souhaite savoir si le tricot vous a permis de progresser dans l'apprentissage d'une langue étrangère. Je dis "anglais" car, c'est la langue que l'on rencontre en premier, mais cela peut concerner l'espagnol, l'allemand, le norvégien voire le japonais pour les plus téméraires.
Au passage, pour celles qui souhaitent parler la langue de Shakespeare et tricoter des patrons anglosaxons, voici quelques pistes en accès libre sur la toile :
- le lexique de Knit Spirit
- le lexique de tricotin.com
- le blog de Christine73
- le site KnittingHelp
- le site Tricofolk
- le blog Un Petit Plus
A vos commentaires et dites-moi dans quelle langue vous tricotez.
8 comments
je n'ai déjà pas assez de temps pour tricoter filer et broder tout ce que je veux en français alors si en plus je devais le faire en anglais! Si des sites de modèles comme garnstudio n'existait pas et si je tombai vraiment amoureuse d'un modéle je pense que je me remettrai à l'anglais .
Perso je parlais déjà english avant de me mettre au tricot il y a 2 ans. On a tendance à oublier que comprendre les modèles en français nécessite déjà un sacré apprentissage ! tric. end. 8m. etc, sans parler des fois où les modèles ne sont pas tout à fait assez précis mais que l'expérience permet de décoder. Mais comme pour tout au tricot, avant d'apprendre ça semble insurmontable, et dès qu'on a réussi une fois, ça semble évident ! Si si, pensez à vos premiers chaussons pour bébé, vos premiers rangs raccourcis ou torsades ! Et bien le tricot en anglais (j'y viens j'y viens) c'est pareil. Parler anglais ne sert pas à grand chose pour comprendre le modèle. Il faut apprendre à décoder. K2 YO P3 SSK etc. Et bah j'encourage tlm à s'y mettre parce que non seulement on multiplie par 10 le nombre de modèles accessibles, mais en plus leurs abréviations sont plus claires que les françaises ! On n'a pas le conflit "maille endroit maille envers - endroit du travail envers du travail", les mots sont différents !
Bonjour Alexandra,
Je suis d'accord avec toi sur la notion de coup de coeur. En général, on exécute un modèle en anglais parce que le modèle nous plait vraiment comme on le ferait avec un patron en français.
Et, il est vrai qu'il y a déjà tellement d'ouvrages dans la langue de Molière qu'il n'est pas aisé de tout faire.
Ah! Le site Garnstudio, j'adore!
On y trouve de belles choses à tricoter et cela en accès libre. Je te rejoins largement sur ce point. La preuve, mon prochain projet est une paire de chaussette de chez Drops Design.
Merci d'avoir pris le temps de donner ton avis.
A bientôt ici ou sur ton site.
Bonjour Anne So,
Merci à toi d'avoir pris le temps de commenter l'article.
C'est vrai que lire des patrons en anglais, c'est apprendre à déchiffrer les abréviations comme nous le faisons en français. Et cela donne accès à de nombreux patrons.
Mais je pense aussi que l'anglais est utile lorsque l'on lit les explications d'un modèle sur un blog ou des articles d'une blogueuse anglophone, voir regarder une vidéo sur YouTube. On a parfois des explications intéressantes sur un modèle, une abréviation qu'on aurait mal compris.
Je repense par exemple à la dernière journée du Knitting and Crochet blog week 2012 où des connaissances en anglais m'ont permis de découvrir d'autres manières d'appréhender le tricot et de nouvelles tricoteuses vivant hors de l'hexagone.
Mais un patron reste un patron. Déchiffrer les abréviations en anglais, c'est donc primordial.
Des notions de base en anglais également.
Bonne journée.
J'ai bien aimé ton article !
Bien avant de me remettre au tricot, de découvrir Ravelry et des tas de blogs anglophones, j'ai travaillé comme traductrice, mais dans un domaine totalement différent.
Et je me rend compte que oui, je suis prête à m'avaler plein de nouveau vocabulaire pour avoir accès a des patrons qui ne sont pas encore traduits en français.
A vrai dire, mon déclic pour le tricot à eu lieu quand j'ai eu entre les mains un ouvrage américain (Stitch n Bitch), dont j'ai trouvé les patrons en anglais plus simple à comprendre que le charabia des patrons en français qui me rebutait.
Et puis pouvoir discuter en anglais permet de lier connaissance avec des blogueuses du monde entier et d'apprendre de nouvelles techniques.
Bonjour,
Je suis totalement d'accord avec toi. Le fait d'avoir une langue supplémentaire, comme l'anglais' est une bonne opportunité pour élargir ses horizons dans le monde du tricot(blogs, patrons, ouvrages, réseaux sociaux).
Pour ceux et celles qui désirent tricoter des modèles en anglais rien de plus simple pour apprendre. Vous devez tous connaître le livre 1001 points de tricot. Eh bien vous achetez ce livre en anglais et vous apprendrez facilement la définition complète et les abbréviations qui y sont associés. De plus ces livres sont imagés il est donc facile de reconnaître les points que vous utilisé en Français
Bonjour,
Merci à toi pour cette contribution. Je ne connaissais pas ce manuel. Je vais essayer de me le procurer.
Cordialement.
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